Coucou a tous et toutes,

Grand soleil ce matin,  j'ai pu voir en me levant très tôt un couple de lapins faire des galipettes dans l'herbe fraîche , puis un couple de héron cendré droit sur leurs grandes pattes  a la recherche d'insectes ou vers de terre dans le champ a côté de moi ou l'agriculteur a ramassé hier le  regain de trèfles , c'est beau la nature au petit matin, un régal pour les yeux que je rate jamais .

Pas faut !

On n'apprends tous les jours la vie .

Bien sûr, nous ne sommes pas éternelle ,

 

Aujourd'hui, avec cette chaleur qui nous attend, nous allons faire une virée dans les grottes de Nouailles ,

balade au pays de Courbet .

Partir de la source de la Loue à Ouhans  et rejoindre Mouthier-Haute-Pierre , via la source du Pontet  et la grotte des Faux-Monnayeurs , s'attarder ensuite au Belvédère de Renédale , c'est profiter pleinement  des sauvages gorges  de Nouailles  et marcher sur les pas de Courbet  entre fraîcheur , effort et bonheur .

La source de la Loue 

 

Inutile de faire ici un topoguide  de cet itinéraire , il existent par dizaines , et les promeneurs , portables en poche,  s'y retrouvent aisément .

Juste répéter  malgré tout,  qu'il convient d'être bien chaussé et pourquoi  pas se munir de bâtons . A chacun d'empoigner  la randonnée comme bon lui semble .

Ou même de s'aventurer  au hasard de l'un ou l'autre  des trésors naturels annoncés , si les 15 km  et les 660 m  de dénivelé  semblent trop copieux .

Commençons à Ouhans  par la source de la Loue  si chère a Courbet l 'Ornanais .

Il en a signé  une séries de  toiles peintes  sous différents angles  a divers moments de la journée  en 1863  et 1864 , qui montrent  l'activité économique aux abords de la source .

Peintures de Courbet

 

En août 1901 , à Pontarlier , l'usine Pernot  qui fabrique de l' absinthe  prend feu . Pour éviter l'explosion des cuves  , les ouvriers déversent en catastrophe  des centaines de litres d'alcool  dans le Doubs .

Deux jours plus tard ,  la Loue coule verte et anisée .

Voilà définitivement prouvé que la Loue est en fait une résurgence  du Doubs . 

En effet peu après Pontarlier , une partie des eaux du Doubs  s'engouffre dans une faille  et ressort a des kilomètres de là , sous le nom de la Loue . Il y a ici a 10 minutes à peine un parking , un air de bout du monde . 

L'humain est tout petit  au pied de ses 150 m  de falaises , tout petit face au surgissement  de l'eau dans cette grotte  profonde et sombre . 

Est-ce ici que se cache la Vouivre ?

On cherche un instant l'éclat de l' escarboucle .. demain peut-être ou plus tard encore .

<< Heureux celui qui sait comprendre la nature  sans la chercher si loin .>>

On se surprend à penser à ce Monsieur Courbet  qui passa là des heures  et su les transcender  ou se laisser porter  , il disait :

<< Heureux  celui qui sait comprendre la nature sans la chercher si loin >> . écrivait-il . 

Allez en route, on poursuit la marche et la découverte , voilà à peine plus loin  la source du pontet , elle coule en filet , bien plus modeste que la Loue .

On escalade les rochers pour approcher la transparence  et profiter du frais .

Imaginer d'avoir l'audace de rester là une nuit , pas sûr que ce soit autoriser , mais secrètement .. , il faudrait alors s'e emmitoufler  même en été caniculaire , rester là entre peur et frissons, à écouter  les battements de coeur de la forêt  et les légendes murmurées , l'aventure aurait de l'allure non ? 

Tiens, côté légende , la grotte des Faux-Monnayeurs , un peu plus loin encore , en trimbales  quelques unes , pleines de pièces d'or  et de brigands .

Elle est d'ailleurs plus difficilement accessible , il faut vaincre le vertige pour grimper à l'échelle .

 

C'est facile a dire de se tenir aux rambardes solidement arrimées , comment explique-t-on aux jambes de ne pas trembler ?

Comment monter gaillardement quand on sait que descendre les barreaux  de fer glissants  sera pire encore . Passons, pas pour moi !  allons rejoindre la Loue .

A Mouthier-Haute-Pierre  elle gronde et tempête  dans d'incroyables nuances de vert . Se calme par endroit , écume de blanc plus loin ,  présence à la fois rassurante et étourdissante .

Il fait frais , le soleil joue dans les feuilles , le promeneur seul au monde  en croise parfois  d'autres aussi seul ou pas . Alors  avant de quitter cette journée  pourquoi pas monter embrasser une dernière fois ces gorges  d'exception , en prenant la route en lacet  qui rejoint le belvédère  de Renédale , le plissé des roches  de la Beaume , les champs arasés , les sapins foncés , au loin sur la route, les motards  joue à se faire peur , en contrebas  sont campées les maisons serrées  du si joli village de Mouthier -Haute-Pierre , son clocher  invite à rentrer  . Dommage ! .

Catherine Chaillet

Coucou tous le monde 

Grand soleil ce matin ,levée avec le soleil , j'ai eu la joie de voir un lapin  près de moi, sans peur il mangeait l'herbe tendre du champ voisin, quel plaisir de voir la nature briller au lever du jour , je ne rate jamais ça pour tout l'or du monde ,

J'ai rien demandé , j'ai tout reçu 

Mes citations du jour

Pas faut ,

Le cheval-sourcier de Charlemagne

 Si, par hasard , vous allez vous désaltérer à la source qui jouxte la chapelle Notre-Dame  de Rabas à Saint Hubert ( Moselle ) , vous goûterez sans le savoir  ( du moins avant d'avoir lu ces lignes ) à une part  de la légende carolingienne .

Car on prétend que ces eaux sont miraculeuses , par leurs vertus  mais aussi parce que c'est l' Empereur  à la barbe fleurie lui-même , ou peut-être son cheval , qui la fait jaillir ...

La photo du haut, Charlemagne et sa monture , tels exposés  dans la crypte  de la Cathédrale Saint Etienne à Metz .

La cathédrale Saint Etienne de Metz Moselle

L'été peut-être torride  en Moselle Nord .

Et cela ne date pas d' hier . Au-delà du IX e siècle déjà , la belle saison  était parfois éprouvante . La région plaisait beaucoup a Charlemagne pour cette raison  mais aussi parce qu' elle était giboyeuse .

l'empereur qui séjournait parfois à Thionville , que l'on nomme encore pour cela " la carolingienne " , aimait chasser  en forêt de Saint Hubert , à l'est de Metz .

L'activité  n'est pas alors affaire de petit nature : toute une troupe suit les nobles chasseurs à cheval  et les guerriers de la suite , valets, chiens , c'est un joyeux barnum . Mais c'est aussi chose très sérieuse  au point que la peine des hommes  et des bêtes  passe après les nécessités de la traque , au-delà de toute raison parfois .

L'Abbé Gazin , historien  et archiprêtre de Vigy a la fin du XIX e siècle  raconte qu'à une occasion  au coeur de la forêt mosellane ; " tout le monde languissait , périssait . " Alors, le Prince  touché de compassion  pour les siens et souffrant lui-même de la soif , vit voeu à la Sainte Vierge  de lui bâtir , à l'endroit même , une chapelle  si elle venait à son secours .

Soudain , sous les pieds frémissant du coursier royal, une source jaillit , fraîche , limpide  et abondante . 

L'empereur tint parole ; la chapelle fut bâtie " .

Miracle ou non ; la source est toujours là  aujourd'hui  et une chapelle .

Notre Dame de Rabat , se dresse bien  à proximité immédiate , a la sortie du village de saint Hubert , là ou un petit oratoire  se dresse  dès le IX e siècle !

Le Pape Léon IX  se serait rendu sur le site  pour consacrer la chapelle édifier .

Ce que l' Abbé Gazin ne raconte pas dans sa chronique - la légende ne lui sembla s 'en doute pas assez catholique -  c'est que le rôle de l'impérial coursier  fut plus extraordinaire  encore selon certains ...

Ainsi Raphaël  de Westphalen , illustre folkloriste  messin du début du XX e siècle , prétend pour sa part  que c'est le cheval qui ,  arrivé au bord d'un talus , sauta dans le vide  et imprima la marque de son sabot ferré  dans une pierre .

Dans les instants qui suivirent , une source jaillit ! 

D'autres prétendent enfin que le destrier  frappa le sol a trois reprises  après que Carolus Magnus  eut formulé son voeu , ce qui expliquerait  que la source présente trois résurgences distinctes .

Quelle que soit la version retenue ,  un fait est avéré : la légende prospéra et ,  dès 1049 , le pape Léon IX , ce serait rendu sur le site  pour consacrer la chapelle édifiée . Un pèlerinage fut dès lors organisé .

Au fil des ans , la source aurait même acquis des vertus miraculeuses ; on prétend ainsi  aujourd'hui encore ,  que si l'on y trempe un linge  appartenant à un malade  et qu'on l'en frotte , il guérira ... L'histoire est presque trop belle .

Sans minimiser le moins du monde les pouvoirs surnaturels de Charlemagne  ou de son cheval , on reste interpelé par le fait que les vertus  miraculeuses prêtées à la fontaine de Saint Hubert  ont un petit air de déjà vu ou entendu .

Certains mythes celtes , donc bien antérieur au christianisme , racontent en effet à peu près la même histoire .

Jugez plutôt :

comme nombres d'autres sites  où une source est réputée  avoir jaillit par la seule volonté de Charlemagne , on retrouve a Saint Hubert  un triptyque intéressant puisqu'il y a là des pierres , des arbres et de l'eau ...

Trois ingrédients  qui renvoient directement aux anciennes croyances  druidiques .

L'hypothèse  d'une légende celte , christianisé  sur le dos , qu'il avait fort large , de l' Empereur , est donc plausible .

Quoi qu'il en soit , cela a fonctionné au-delà de toutes espérances ; le pèlerinage existe toujours , qui accueille des processions  à la Vierge  chaque lundi de Pentecôte . Et sans doute , certains fidèles  trempent-ils parfois un linge  pour l'appliquer sur le corps des malades .

Hervé Boggio

 Bonne lecture, si comme moi vous aimez l'histoire et les miracles, oui, je pense que  cela peut exister, les miracles existent bien .

 Bon dimanche 

coucou tous et toutes,

Ce matin , grand soleil, on annonce encore une canicule pour la semaine prochaine, sans eau plus rien ne pousse, que se passe t-il ? mais on le sais bien que la terre est malade, qu'elle se réchauffe  trop vite, qu'elle s'approche lentement du soleil , moi qui aime lire tout ce qui se passe entre ciel et terre, c'est dure de voir notre planète se réchauffer de plus en plus vite,  il va y avoir une grande catastrophe  avec  le manque d'eau , faut y faire gravement attention , l'eau est source de vie .

Je dédie cette citation a une amie de coeur  car dans la vie, il faut s'accrocher pour vivre Jésus ne  voudrait pas qu'on arrête son chemin de vie qu'il nous a tracé, alors bats-toi , battez-vous, et continuez jusqu'au bout votre route , seul Dieu sait le jour ou il sera temps d'aller vers lui .

Mes citations du jour

La légende du lac de Damvauthier ,

le village maudit du Haut-Doubs .

C'est l'égoïsme et le manque de compassion  qui ont conduit les habitants de damvauthier à leur perte , engloutis  au fond du lac de Saint-Point .

Il arrive , paraît-il , que des pêcheurs raccrochent encore leurs filets  au clocher du village ...

 

L'histoire du village maudit  se situerait au début du Moyen Âge .

Par une nuit d'hiver très froide , une pauvre femme habillée de haillons , les pieds nus  et un enfant dans les bras , se présente à Damvauthier .

Cette cité, située dans la vallée du Doubs , est réputée pour la richesse de ses ressources . Grâce à l'agriculture  et au commerce , ses habitants vivent dans l'opulence , Mère nature  se montrant particulièrement généreuse .

Un à un , ils claquent pourtant leur porte au nez  de la pauvresse et du gamin , leur refusant l'aumône .

Désespérée , grelottante , elle monta alors en direction de la forêt  qui surplombait le village .

Au pied d'un arbre  énorme au tronc creux , le duo tomba sur un ermite nommé Point , Pontius  de son nom latin . Sans hésitation , le Saint homme leur proposa de prendre sa place pour passer la nuit dans son abri . Il offrit également sa maigre pitance  à la femme et au petit .

L'ermite dormit  donc à même le sol , d'un sommeil profond  puisqu'il ne fut pas réveillé  par les déchaînements  des éléments cette nuit là , une tempête se leva  accompagnée d'un véritable déluge de pluie . 

A son réveil , il découvrit avec stupeur  que la cité de Damvauthier  était entièrement recouverte par les eaux .

<< Il existe plusieurs variantes  sur la fin de la légende , qui une qui voudrait que Saint Point lui-même ait déclenché la colère  des éléments sur les villageois >>, éclaire François Hanrot  ( première photos en haut ) habitant de la commune .

 Une création qui remonte à l'ère glacière .

<< Depuis , tous les ans  à la Toussaint , on peut entendre des mugissements  monter du fond du lac , quand les âmes des habitants  punis se réveillent .

Il arrive aussi , parfois,  que les pêcheurs accrochent leurs filets au clocher de l'église  englouti ... 

Attention , spoilier : << il n'y a aucun village au fond du lac , pour la bonne et simple raison  que le lac a toujours été là depuis que les hommes habitent le secteur >> , sourit celui qui fut le premier adjoint  au maire pendant ans , >>  le club de plongée de Besançon  en a exploré le fond  plus d'une fois , c'est complétement limoneux , il n'y a que des alluvions .>>

Originaire de Seine Saint-Denis   et arrivée en 1993 a Saint Point le lac ; François Hanrot rappelle l'origine  du lac de saint Point : <<  il date de l'ère glacière , quand la glace qui recouvrait la vallée du Doubs a fondu , une moraine frontale , qu'on voit toujours au niveau du barrage côté Oye-et Pallet , a creusé un écoulement naturel à l'écoulement des eaux . Ce qui a permis la création du lac .

On peut quand même trouver dans cette légende  des éléments exacts : 

<< Il y a bien un ermite du nom de Vauthier  qui a vécu ici , avec son compagnon nommé Fournier . La présence de leur dalle funéraire à l' église de Saint Point  est attestée par des documents  jusqu'à la révolution . L'église  a été transformée plusieurs fois  depuis  et ce n'est donc plus le cas aujourd'hui .

La première communauté villageoise  autour du lac a prit le nom de Lay Damvauthier  ( ou Dampvauthier ) . " Elle s'est constituée  au début du XIII e siècle  et appartenait à la ville de Pontarlier " , indique le passionné d' Histoire , " la paroisse de Lay Damvauthier  établie par des moines  " défricheurs "  de l'ordre de Cluny  venus de l' abbaye de Romain-môtier , en Suisse voisine , regroupait des hameaux que l'on retrouve  encore aujourd'hui autour du lac  de Saint Point :

Saint Point ,  les Grangettes , Châon , Chaudron , le Vezenay  et Malbuisson . " 

La rue principale  qui traverse le village de saint Point -lac s'appelle  rue de damvauthier .

 

Anthony Laurent

A découvrir aussi, la source bleue

Le lac l'hiver, une région ou il y a beaucoup de neige glaciale 

Dans bien souvent des cas, au fond des lacs il y a toujours des villages engloutis , comme le lac de la forêt d' Orient ,  ou l'on peut voir par eaux claire, le clocher du village, 

Je vous souhaite bonne lecture, et bon WE,

Bonjour a vous les amies, 

Bonjour a vous les visiteurs muets, 

bonjour a tous ,

Il fait beau aujourd'hui mais on voit que les températures baisse  un peu nous arrivons en août donc une fois le 15 août, c'est déjà un peu  moins de luminosité donc on en prend un max ; 

Pas faut, car celui qui ose arrive a faire de sa vie  ce qu'il veut, il suffit d' oser le faire,

Mes citations du jour

De la fée Polybotte à la Géante des fougères 

 Les Vosges  sont une terre de légendes .

L'histoire du département  est truffée de milliers de récits  qui nous invitent à voyager  dans un univers peuplé de géants , fées et lutins , à la frontière du visible et de l'invisible . Où le Darou , le Sotré  et la Ménie Hennequine cohabitent  avec la fée Polybotte  et la géante des fougères .

Le chaudron des fées;

Comme l'explique la sémiologue  et historienne Charlotte Delmas , auteur du dictionnaire  de la France Merveilleuse  ( Omnibus )  les récits de la croyance en l'existence  des fées  ont été révélés partout en France au XIX e siècle .

 Marie -Charlotte Delmas

Ces entités féminines  sont mentionnés sous différentes appellations locales  ou tout simplement sous le terme de " Fée "  issu du latin fatum  " destin " .

Les auteurs  du Moyen Âge  et de la renaissance  vont puiser l'origine des fées dans l'antiquité , autrement dit dans les croyances païennes .

De Margot à Mélusine  en passant par les Druidesses , elles habitent l'imaginaire collectif  et le folklore de chaque région .

En Lorraine , elles sont associées a de nombreux lieux :

Grottes , ponts, rochers,  ou encore glaciers , et ont donné leur non  à de nombreux sites , avec leurs petites histoires liées .

Du côté de Cheniménil , " La main de la fée "  composées de grotte , d'excavations  et d'entailles recouvertes par la végétations  proviendrait d'une fée qui,  suite à son repos sur le rocher , prit appui sur ce dernier , et y laissa l'empreinte de sa main dans la pierre .

La roche des fées  à Housseras  était un lieu ou les femmes désiraient  avoir des enfants  se  rendaient .

Près de Void d' Escles  a quelque minites de marche se trouve  une sorte d' amphithéâtre  ou trône une pierre curieuse .

Un blog de grès taillé  en cuvette ronde  appelé " Cuveau des fées " .

On dit que ces dernières venaient jusqu'à ce bassin  pour y baigner les nouveau-nés .

Près d'Etival , sur la côte de Répy , Un amas rocheux  nommé le " chaudron des fées ( voir l'image plus haut  "  fait de trois cavités  dans le grès qui, dit-on ,  étaient alimentées en eau par les fées .

La petite fée amoureuse d'un Géant .

Autrefois sur le Parmont  vivaient des géants .

Une petite fée  des environs  était tombé amoureuse de l'un deux .

Un jour qu'elle se sentit pleine de courage , elle décida de monter au Parmont  afin de lui déclarer sa flamme  et le demander en mariage .

Mais le Géant resta de marbre  face à cette déclaration .

Dévastée,  la petite fée s'enfuit  vers l'étang de la plaine , sur la commune de Saint Nabord  et s'y noya .

On dit que la petite fée revient parfois hanter les lieux de son malheur , surtout durant les nuits d'hiver . Elle erre dans la campagne  autour de l'étang , et monte au Parmont  pour tourmenter le Géant .

En Déodatie , sur l' Ormont , la roche des fées  serait l'endroit ou toutes les fées des Vosges  se réunissaient  pour tenir leurs grandes assemblées .

. Mais surtout ce site , tiendrait lieu de portail  menant à leur palais . 

Cette roche aux fées était considérée comme le lei de naissance des habitants  de Saint-Dié  et de sa région  a l'image des " Pierres a marmots "  dans les montagnes des Vosges .

Du côté de Gerardmer , la fée Polybotte  a la légende tenace .

La fente du Kertoff a Geradmer  abrite une grotte  qui conserverait toujours  de la place en rappel  du châtiment de l'affreuse magicienne  éconduite  par un preux chevalier  égaré un soir près de sa grotte .

Malgré l'accueil de la dame , le chevalier ne succomba pas a ses charmes .

Elle se vengea .

La Géante des fougères  au physique  plus enjoué  comme l'évoque le conteur Jean Saltel  dans l' Abécédaire  des traditions vosgiennes  '( édité par le fédérations des foyers ruraux )  nous plonge dans le merveilleux  ou il est question de revanche initiatique .

<< Dans la rosée d'une matinée  ensoleillée , une enfant s'arrête  devant un pied de fougère mâle , c'est a dire une touffe  solitaire  de cette plante  dont le centre est habillé de multiples feuilles  naissantes  ayant l'aspect bien connu de petites crosses d'évêque . Son observation  terminée,  la jeune enfant va pouvoir se tourner  un instant face au soleil levant , les yeux fermés ... C'est alors qu'elle verra  sortir de la plante  une étonnante créature  transparente  montant lentement dans le ciel .

Cette forme  peut faire croire  à la naissance d'une majestueuse  libellule .

Mais une jeune fille  amoureuse y verra tout autre chose ... 

 

Sabine Lesur 

 

 J'espère que vous y croyez  aux fées , moi j'y crois , et je sais qu'elles existent, 

 

Bonne journée a vous toutes .

Coucou a toutes, 

Il fait bien frais ce matin avec 13 seulement, la pluie doit arriver,  mais  ça, je n'en sais pas plus car ce que tu la météo c'est jamais vrai en principe par chez nous ,les avions détournent les orages,  et comme on est jeudi ,ils vont tourner ce matin et ce soir .

Mes citations du jour,

Pas faut tout ça !

Détour vers notre cloître ( peu connu ) de Saint Gengoult 

Notre cathédrale de Toul ,

Bien moins connu que le cloître de la cathédrale , celui de la collégiale Saint Gengoult  fait figure d'écrin intimiste  ou s'entremêlent  styles gothique  et Renaissance .

Un lieu  moitié moins foulé des visiteurs  car ouvert exclusivement en été , mais prisé des photographes  pour son cadre ... et sa luminosité .

Il n'y a pas que le cloître de la cathédrale de Toul , il y a aussi celui de Saint Gengoult ! lancent , tel un cri du coeur , deux Touloises rencontrés  dans ce mini-havre de paix  et de fraicheur , un jour de grand soleil .

Derrière une porte en bois  situé place du marché aux poissons , au centre de Toul  , se niche ce cloître  en pierres blanches  d' Euville et Viterne , aux mensurations réduites , adossé à la collégiale Saint Gengoult .

Accessibles aux personnes a mobilité réduite, son plan est carré , formé par quatre galeries  qui ceinturent un jardin  de 14x16 m  avec des allées en gravier  et des parterre engazonnés  plantés d'arbustes , plantes médicinales ... 

Dans un angle , un figuier  prend aussi ses aises , années après années .

Idem pour un couple de cigognes  dont le nid est installé  sur une cheminée  avec vue direct sur le cloître .

Lui aussi doit apprécier la quiétude du lieu .

Architecture dépouillée , mais sophistiquée .

Ce qui frappe de prime  dans ce cloître , c'est son architecture  à la fois dépouillée , mais sophistiquée . Le meilleur exemple , ce sont ces baies de style gothiques , qui percent les galeries , réhaussée en partie haute  de fins motifs inspirés  de la Renaissance .

Ce cloître  a été construit en 1510  et 1525 , pile entre les styles gothiques  et renaissance , aussi la décoration  du lieu est une compilation  des deux ,  déclare l'une des spécialistes , présidente des jeunes amis du musée , elle signale  qu'aucun motif  n'est semblable , y compris dans les décors des chapiteaux  des colonnes .

Des colonnes qui s'alternent  entre colonnes simples et colonnes torses - torsadées . Bref ,  une somme de détails  est à observer   dont des graoully , chimères personnages fantastiques  et même une clé de voûte  parmi les 78  - toutes différentes -  ou trois lapins sculptés  se partagent  trois oreilles .

Ce jeu de découverte si vous y aller dans ce cloître, peut prendre des heures .

Chaque année , aux alentours de 10 000 visiteurs  foulent les gravillons  du jardin du cloître  de la cathédrale  qui célèbre Gengoult , le patron des maris trompés  et des chasseurs .

 Alors que la cathédrale connaît le double de fréquentation , il faut dire que tel un écrin précieux , il est conservé a l'abri des regards  en étant uniquement accessible  en saison estivale , lors des cérémonies , et chaque premier dimanche  du mois pour la messe .

Moralité :

 Dès que la porte est ouverte  il faut s'y engouffrer .

 Ouvert de juillet  et en août  et uniquement les après-midi  .

Givré de l'hiver

 

Bonne journée a tous